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«L’homme qui répare les femmes» pourra-t-il réparer le Congo?

© Facebook
Dans un contexte politique marqué par la corruption, Denis Mukwege, gynécologue et pasteur, se présente à la présidentielle et constitue, pour certains, un véritable messie pour le Congo.
David Métreau

«Chers jeunes, vous devez être un modèle de foi! Ayez foi en Dieu qui vous a donné un pays aussi riche que le Congo», a exhorté fin octobre le Dr Denis Mukwege, 68 ans, dans un discours adressé aux jeunes de son pays, la République démocratique du Congo.
S’il a insisté sur la foi, ce n’était pas avec sa casquette de pasteur pentecôtiste que le lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 parlait, mais en tant que candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre. «Même si tout le monde fraude, restez intègres. Même si tout le monde se compromet, soyez irréprochables», a-t-il exhorté, comme s’il s’adressait à lui-même. Le 3 octobre, «l’homme qui répare les femmes» déposait sa candidature à l’élection présidentielle, faisant face à quatre autres candidats et parmi eux Félix Tshisekedi, le président sortant au bilan contesté.

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