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Les Églises évangéliques ne sont pas des sectes

Les Églises évangéliques souffrent encore de l’ignorance et de stéréotypes entretenus dans les médias. Quelques faits qui tordent le cou au cliché. Analyse des risques de dérives toujours possibles

D’après un sondage réalisé l’an dernier, 10% des Suisses pensent encore que les évangéliques sont une secte, même si ces derniers sont bien insérés dans le tissu social helvétique, jusqu’aux chambres fédérales et malgré l’évolution positive de leur image dans les médias.
En France, une telle statistique n’a pas encore été réalisée, mais le pourcentage pourrait facilement tripler, en particulier si la question ne comporte pas le terme «protestant». Le climat anti-minorités religieuses de vieille tradition est bien vivant et l’image véhiculée par les médias ne sort pas du cliché des groupes influents à la Maison-Blanche et des exagérations de mouvements charismatiques.
Dans le domaine des ressources humaines, on dit volontiers que les deux soupçons les plus ruineux pour une carrière professionnelle sont celui de la pédophilie ou de l’appartenance à une secte. Dans ce contexte, on comprend aisément les efforts entrepris par les évangéliques pour décliner leur identité et leur fonctionnement, à l’instar de la brochure Qui sont les évangéliques? Publiée par la Fédération
–CREDIT–
Évangélique de France et, dans une version adaptée, par le Réseau Évangélique en Suisse. Des ouvrages comme Les évangéliques en Suisse (éd. Labor & Fides) du sociologue Olivier Favre permettent également à l’administration, aux sociologues ou aux simples curieux d’en savoir plus sur les évangéliques et leurs comportements sociologiques.
Mais qu’est-ce qui les distinguent finalement des véritables sectes, celles réputées dangereuses pour l’individu et la société ? Réponse en sept constats.

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