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La foi donne du sens à l’engagement politique

© Istockphoto
Les valeurs, les convictions et l’engagement des chrétiens comptent dans l’arène politique. Témoignages.
David Nadaud

«L e sens de mon engagement, je le trouve dans l’exemple de Christ, toujours occupé à prendre soin des plus précaires» déclare Patricia Bidaux, députée au Grand Conseil du canton de Genève. «J’ai toujours été émerveillée par la créativité de Dieu. Elle ne s’arrête pas au domaine spirituel, mais elle est un puits pour des réponses concrètes.» «Selon moi, il y a deux écueils à éviter» prévient de son côté David Vogel, député au Grand Conseil du canton de Vaud: «Le premier est de considérer que la politique, c’est “sale”, que c’est “le monde”, et que l’on ne doit pas s’y intéresser, comme une forme de désengagement et de retrait du monde. Les lois et la société façonnent en partie nos vies. Le religieux pose des valeurs absolues, mais nous sommes des humains imparfaits. La politique, c’est la gestion du quotidien avec des compromis, des imperfections et parfois des demi- mesures. On ne fait que voter des lois imparfaites, mais qui peuvent permettre à tout le monde de vivre en société dans une certaine harmonie.»

«L’autre écueil», ajoute celui qui est également enseignant au gymnase (lycée), «c’est de penser que l’on peut, par la politique, imposer notre vision du monde avec des lois et, ainsi, l’imposer à l’ensemble des citoyennes et citoyens. C’est ce qu’essaie de faire l’Iran ou la Chine. Or, lorsque le religieux contraint plus qu’il ne convainc, c’est un échec à long terme.»

Dossier: La voix du chrétien dans l’espace public
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