L’Indonésie, le pays des contrastes
«L’Indonésie n’est ni un pays laïque, ni un pays fondé sur la religion». C’était l’argument du ministre de l’Intérieur, le 20 mai, pour supprimer la mention obligatoire, sur la carte d’identité, de l’appartenance à l’une des six religions officielles. La loi doit être ratifiée, mais le débat est révélateur de l’ambiguïté qui plane autour de la liberté religieuse dans le plus grand pays musulman du monde (plus de 200 millions). Les chrétiens ne sont pas non plus logés à la même enseigne selon les régions: «Certaines sont totalement fermées, d’autres ouvertes», explique Cédric*, travailleur humanitaire suisse dans ce pays depuis bientôt cinq ans.
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