«“Du fleuve à la mer” implique de rayer Israël de la carte»
Comment allez-vous depuis le 7 octobre? Quel est le sentiment en Israël?
Le traumatisme émotionnel est immense ici. Au niveau personnel, par la grâce de Dieu, nous allons plus ou moins bien. De nombreuses personnes autour de nous sont entrées en dépression et ont perdu espoir. Nous croyons toutefois que Dieu reste présent. Un peu comme lors de l’Holocauste: Dieu était là. De manière générale, tout le monde est touché; touristes, citoyens israéliens, jeunes et vieux, sans exception.
Ce qui nous est arrivé cette année est, d’après de nombreuses personnes ayant vécu la guerre du Kippour en 1973, bien pire. A l’époque, beaucoup de soldats israéliens sont morts en empêchant l’opposant d’atteindre les civils. Alors que le 7 octobre, les attaquants s’en sont directement pris aux civils. Il y a un réel sentiment de colère, de frustration, d’immense tristesse. Et de nombreuses questions aussi. Où était notre armée? Comment nos soldats ont-ils pu mettre autant de temps à réagir?
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