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Centre évangélique: la nouvelle formule a convaincu

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Après une année de pause et de réflexion le Centre évangélique d’information et d’action (CEIA) s’est relancé dans un nouvel écrin les 18 et 19 novembre. Cinq cents personnes ont afflué sur deux jours à l’espace Charenton à Paris 12e, à la rencontre des œuvres et des acteurs du monde évangélique français.
David Métreau

Après une année de pause et de réflexion le Centre évangélique d’information et d’action (CEIA) s’est relancé dans un nouvel écrin les 18 et 19 novembre. Cinq cents personnes ont afflué sur deux jours à l’espace Charenton à Paris 12e, à la rencontre des œuvres et des acteurs du monde évangélique français.

Déjà la recherche des premières améliorations
«C’est un succès d’autant plus que cette nouvelle formule ciblait spécifiquement les “serviteurs de Dieu”: pasteurs, “cadres” d’Eglises et de missions», annonce le président du CEIA Patrice Kaulanjan. Avec cent vingt stands et près de deux cent cinquante exposants, l’espace était néanmoins assez restreint. «Pour la prochaine édition, nous voulons améliorer l’occupation de l’espace tout en gardant le bon esprit et la bonne ambiance», assure Patrice Kaulanjan. Plusieurs autres pistes d’amélioration sont déjà évoquées: une nocturne plus longue, la mise en place d’un tarif étudiant, et le retour du «pass expo».

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Nouvelle génération de «Béréens»
Dominique Angers, professeur à la Faculté de Théologie Evangélique à Montréal (Université Acadia) était l’orateur principal des conférences qui avaient pour thème «Vivre l’Evangile dans une société connectée». Il a présenté une vision positive de la vie chrétienne tout en encourageant les croyants à s’interroger sur leurs pratiques numériques au regard de la Bible.
«En tant que chrétien, qu’est-ce que je gagne et qu’est-ce que je perds à utiliser telle ou telle technologie?» a-t-il notamment interrogé. Il a souligné qu’aucune technologie n’est neutre et que chaque entreprise, réseau social ou groupe qui en propose met en avant sa vision du monde et son propre intérêt, notamment sur le plan financier. Dominique Angers a exhorté l’auditoire à être une «nouvelle génération de Béréens qui examinent les Ecritures» pour discerner ce qui est vrai, juste et bon, notamment dans l’usage des outils numériques, sans omettre l’impact que peut avoir internet dans l’évangélisation.
Sa conclusion était aussi édifiante que surprenante: «Dormez!» L’utilisation excessive des outils numériques entraîne souvent un manque de sommeil et donc une moins grande disponibilité pour «la réflexion, la méditation et la délectation de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ». Il a enfin suggéré de remplacer une mauvaise habitude numérique par une bonne, «une étape à la fois».

Les adaptations bientôt communiquées
Huit ateliers sociologiques, théologiques, éthiques ou pratiques proposaient des thèmes aussi variés que la communication interne à l’Eglise, le transhumanisme, la pornographie et la dignité humaine ou encore la mission de l’Eglise sur internet.
L’espace Charenton est déjà pré-réservé pour l’année prochaine. Le prochain CEIA aura lieu les 23 et 24 novembre 2020. Dès fin janvier, une nouvelle formule affinée sera révélée.

David Métreau

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui janvier 2020

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