Ce jour-là, le 8 janvier 1956, cinq missionnaires sont assassinés
Ce jour-là, cinq missionnaires américains sont massacrés en Equateur par dix Indiens Huaorani à l’aide de lances en bois. L’événement prend une ampleur médiatique inhabituelle pour l’époque: le célèbre magazine Life consacre notamment un reportage photographique de dix pages à cette «Opération Auca» (nom quetchua des Huaoranis, signifiant «sauvages de la forêt») et à son responsable Jim Elliott.
L’objectif de la mission était simple: annoncer l’Evangile à cette tribu amérindienne reconnue comme l’une des plus violentes, après la tuerie de familles locales et d’employés de la société pétrolière Shell. Jim Elliot et ses amis avaient choisi un moyen révolutionnaire pour cette action d’évangélisation: un petit avion avec lequel, dès septembre 1955, ils avaient envoyé cadeaux, messages amicaux et même photos d’eux pour être reconnus. Encouragés par des réponses positives, les cinq hommes se posent le 2 janvier 1956 et établissent un campement. Mais, sans doute trompés par l’un des Indiens qui leur paraissait amical, ils sont attaqués et tués.
L’histoire pourrait n’être qu’une tragédie humaine, relayée par des documentaires et films, si, deux années plus tard, la veuve d’Elliott n’avait reçu l’appel de Dieu de retourner parmi les Huaoranis. Après de nombreux efforts pour communiquer avec la tribu, elle se lie à une femme qui avait assisté à l’accueil des missionnaires et à leur exécution. Cette Indienne en avait alors été ébranlée. Mais l’amour du Christ, transmis par Catherine
Elliott, la touche. Une brèche qui permettra à de nombreux Aucas de devenir chrétiens par la suite.
Michel Béghin
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – janvier 2015
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