Au Myanmar, une Eglise persécutée mais résiliente
«La situation politique reste très instable. Les forces de police et l’armée n’hésitent pas à réprimer toute opposition par la violence, y compris par des tirs à balles réelles. Les affrontements armés sont fréquents voire intenses dans plusieurs Etats et régions.» Voilà l’état des lieux décrit par l’organe France diplomatie concernant la situation au Myanmar. Le 18 mars, Nammye Hkun Jaw Li, un pasteur baptiste, a été assassiné. Il était connu pour son opposition au nouveau régime et son engagement dans des manifestations antimilitaires.
Aussi appelé Birmanie jusqu’en 1989, l’Etat du sud-est de l’Asie figure au 17e rang des pays où les chrétiens sont les plus persécutés dans l’Index mondial de Portes Ouvertes. Selon l’ONG, le travail de ses partenaires locaux démontre toutefois la résilience des croyants du pays. «Les chrétiens sont déplacés et dispersés dans tout le pays et il est difficile d’entrer en contact avec eux. Cependant, nos courageux partenaires locaux sont prêts à leur tendre la main et à les aider», décrit Daisy Htun (pseudonyme), correspondante de Portes Ouvertes sur place.
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