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Un amour sans frontières: l’inclusion des étrangers

Alors que le monde est déchiré par les guerres, l’accueil des réfugiés est une question urgente. Exemples d’Églises qui ont su ouvrir leurs portes.
Geoffrey Leplang

Avec Dieu, il faut s’attendre à l’inattendu. En effet, rien ne semblait destiner l’Eglise évangélique des Amandiers (à Lavigny, en Suisse) à accueillir plus d’une cinquantaine de réfugiés ukrainiens (photo) en plus des 120 membres qui la fréquentaient déjà. Pourtant, en mars dernier, une famille victime de la guerre en Ukraine est venue frapper à la porte de David Valdez, pasteur de la communauté. Simplement orné d’une croix, le bâtiment a interpellé cette famille qui a demandé, dans un anglais «suffisant pour se comprendre», si c’était bien une Eglise évangélique. Le cœur grand ouvert, le pasteur a alors su trouver les mots pour les accueillir.

Arrivant de Soumy, à 160 kilomètres de la région de Kharkiv, en Ukraine – théâtre de violents combats au début de l’invasion du pays –, cette famille nombreuse a trouvé refuge dans cette Eglise. «A mon arrivée dans l’Eglise des Amandiers, au début de l’année 2021, on a prié pour la venue de familles et ça a été la réponse de Dieu», se réjouit David Valdez. «Malgré nos cultures différentes, ils ont appris à se révéler. Par exemple, pour les Ukrainiens, il était inconcevable que l’on reste assis pour prier», sourit-il.

Dossier: Comment vivre l’inclusivité dans nos Églises?

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