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Les visages de la mission en 2023

© Getty Images
Aujourd’hui plus qu’avant, La mission collabore avec la population locale. Les enjeux climatiques, financiers et administratifs sont considérables pour les ONG. Tour d’horizon non exhaustif.
Maude Burkhalter

«Vivre la mission en 2023 est difficile et nécessaire. Difficile parce que les besoins sont si nombreux qu’on ne sait où commencer, et nécessaire parce que les résultats constatés sur le terrain en valent toujours la peine», déclare d’emblée Jean-Marc Wellmann, coordinateur des bénévoles pour l’ONG Portes Ouvertes (PO) France-Belgique. Si, jusqu’au 20e siècle, la mission chrétienne se comprenait en accord avec son sens étymologique d’«envoi», elle connaît dans les années récentes un renouveau dans sa définition. La mondialisation des services, des informations et des personnes a influencé les formes de la mission chrétienne.

Aujourd’hui, la mission se vit de mille et une manières: «Les œuvres missionnaires et les ONG ne viennent plus avec un sentiment de supériorité. Elles recherchent un véritable partenariat dans le respect et la considération de la population locale», avance Christophe Reifsteck, responsable de l’Europe francophone pour SAM global. Car si la forme s’est adaptée, les besoins et le cœur de la vocation n’ont pas changé. Lutte contre la traite des êtres humains, contre l’extrême pauvreté, en faveur des chrétiens persécutés et des personnes plus vulnérables ou encore aide pratique en situation de crise. Les lieux de mission gardent toute leur pertinence et, malheureusement, sont plus à vif que jamais.

Dossier: Pour une mission en phase avec son temps
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