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Les actes haineux contre le sacré révèlent une crise existentielle

La porte d'une église catholique romaine qui a subi des dommages dus aux bombes à essence et à la peinture lors d'une attaque en Irlande de Nord
© iStock
La montée des actes de vandalisme contre les églises en Occident pousse les chrétiens à s’interroger. Ce mépris du sacré dissimulerait-il un mal-être sociétal plus profond? Analyse.
Charlotte Moulin

Incendies, bris de vitraux, giclées de peintures, depuis ce printemps, plus de quarante-cinq églises ont été incendiées au Canada et des dizaines d’autres ont été vandalisées. Pour la police et le clergé, le lien a été fait rapidement entre ces événements et la découverte, durant ces derniers mois, de plus d’un millier de tombes anonymes d’enfants aux abords d’anciens pensionnats catholiques pour autochtones.

En Amérique du Nord

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Le 1er juillet, jour de la fête du Canada, dix églises ont été vandalisées en Alberta. «C’est là que nous mène la haine fondée sur la culpabilité collective pour les injustices historiques. Cherchons plutôt l’unité, le respect et la réconciliation», a exhorté Jason Kenney, Premier ministre de l’Alberta. Cette affaire a aussi fait des dégâts aux Etats-Unis. En 2021, le pays a vu une augmentation du vandalisme contre les églises. D’après les revendications, ces actes étaient des protestations contre le colonialisme et contre la «suprématie blanche». La Conférence des évêques des Etats-Unis a ainsi recensé au moins 97 actes sur des édifices catholiques depuis mai 2020.

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