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La souveraineté alimentaire nous concerne tous

© Istockphoto
L’enjeu de la souveraineté alimentaire prend de l’ampleur. Ingénieur agronome, Roger Zürcher (photo en médaillon) appelle à une plus grande main d’œuvre agricole et à une meilleure protection de la production indigène.
Esther Laurent

Roger Zürcher est ingénieur agronome. Il travaille dans le domaine de la coopération internationale depuis 1995. Il a vécu quelques années au Tchad, période pendant laquelle il était responsable d’une ferme. Il œuvre actuellement pour Food for the Hungry. En parallèle, il travaille à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA). Entretien.

Pour commencer, comment définiriez-vous le concept de souveraineté alimentaire?

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Je reprendrais celui de la Via Campesina (le plus grand syndicat paysan au monde), qui a défini la souveraineté alimentaire en 1996, comme étant le droit des peuples à définir leur propre politique agricole et alimentaire. Cela peut aller jusqu’à fermer certaines frontières et à empêcher des produits de mauvaise qualité d’entrer dans le pays, afin de protéger la production indigène.

Dossier: Pénurie alimentaire
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