Des parrainages qui ont un impact durable
Pierre Lachat, Louise Zbinden, et Jean-Luc Gadreau ont au moins deux points en commun: celui d’être des artistes chrétiens mais aussi d’être engagés en tant qu’ambassadeurs du SEL pour soutenir le parrainage d’enfants. Ils sensibilisent le public à cette question lors de leurs concerts, notamment. Ce bénévolat a été une évidence pour ces chanteurs, eux-mêmes déjà parrains.
«Lorsque le SEL m’a contactée il y a quatre ans pour savoir si j’étais intéressée à devenir ambassadrice, je n’ai pas eu à réfléchir, j’ai tout de suite dit oui», assure Louise Zbinden, pleine d’enthousiasme. Elle qui n’était pas encore majeure quand elle a commencé à parrainer un enfant a pu se rendre aux Philippines en mars 2019 pour rencontrer sa filleule Chloé.
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«C’était très riche de visiter les centres, de voir la joie et l’engagement des chrétiens philippins, un travail centré sur Christ.» Ses visites lui ont permis de voir l’impact du parrainage d’un enfant dans une famille. «Cela ne touche pas seulement l’enfant, mais apporte des bénéfices à une famille entière.» Louise Zbinden voit dans ces actions une concrétisation de Matthieu 25,40 «Vraiment, je vous l’assure: chaque fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi-même que vous l’avez fait.» Ce verset est repris dans sa chanson Compassion, dont les images du clip ont été filmées aux Philippines
Un impact concret
Pierre Lachat avait déjà collaboré à plusieurs reprises avec le SEL, lorsqu’il s’est rendu en 2000 en Haïti pour une série de concerts. «J’étais loin de m’imaginer ce que ça allait produire en termes d’émotions, de ressenti.» A l’occasion de sa tournée, l’auteur-compositeur-inter- prète a visité un centre d’accueil d’enfants parrainés. «Ce que j’y ai vu était extrêmement pertinent pour lutter contre la misère.»
Dès son retour en France, le chanteur et sa famille commencent à parrainer un enfant haïtien, que Pierre Lachat a rencontré en 2008. «Il vient d’une famille très pauvre qui n’a pas les moyens de manger tous les jours. En Haïti, l’impact positif du parrainage est manifeste. La moitié de la population est illettrée: le simple fait d’aller à l’école est un atout considérable.»
Dans la pauvreté extrême
Enthousiasmée par l’expérience, la famille Lachat décide de parrainer un deuxième enfant: une fille du Burkina Faso. Le chanteur s’y rend à trois reprises; l’occasion de voir le parcours scolaire mais aussi spirituel effectué par sa filleule. «C’est une approche holistique qui prend en compte l’ensemble de ses besoins.» Pierre Lachat poursuit: «On n’imagine pas tout ce qu’il est possible de faire avec ce qui nous semble peu. Pour eux, ça fait la différence: que ce soit l’argent, les encouragements, les paroles valorisantes, ou les prières. Cela a un impact concret.»
Sensible aux questions de pauvreté et parrain d’un garçon puis d’une fille depuis une vingtaine d’années, Jean-Luc Gadreau s’est rendu en Inde en 2013. Il est revenu profondément bouleversé: «Dans les bidonvilles de Chennai j’ai pu voir une extrême pauvreté. C’était un choc assez inimaginable.» Ce pasteur, chanteur et homme de médias a été «encouragé» de voir l’étendue du travail réalisé sur place par Compassion: «La profondeur spirituelle, pleinement évangélique, mais aussi sage, équilibrée, est totalement extravagante parce que l’enjeu est immense.» Il s’exclame, en guise de conclusion : « il y a une telle foi qui ressort de tout ça!»
David Métreau
Article rédigé en partenariat avec le SEL
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