Depuis 2000, Philippe Schmidt est le directeur du Service fraternel d’entraide (SFE). Ce chirurgien d’origine alsacienne a pour mission de discerner les besoins de la population du Laos où il travaille, de mettre sur pied des projets, de négocier
avec le gouvernement et de trouver les financements nécessaires. Par exemple, le SFE apporte un appui considérable à plusieurs établissements médicaux du pays. Au programme, réhabilitation des infrastructures, apport de matériel médical, formation pour les médecins et infirmières et soutien au fond d’aide pour les indigents.
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Tissage de la soie
En arrivant au Laos en provenance d’Afrique, où ils avaient contracté le «virus» de la mission, Philippe Schmidt et son épouse Élisabeth se sont demandé ce qu’ils pouvaient apporter à ce peuple. En discutant avec les habitants, ils ont découvert que le tissage de la soie était une activité traditionnelle dans ce pays, mais qu’il manquait des marchés pour vendre les foulards. Le couple a mis sur pied un projet, allant de l’élevage des vers à soie à l’exportation des soyeux tissus vers l’Europe.À l’heure actuelle, deux cents femmes travaillent chez elles, en partenariat avec le SFE. Elles suivent d’abord une formation gratuite dans une ferme-école, puis le matériel (métiers à tisser, fileuses) leur est fourni sous forme de micro-crédits. Elles les remboursent généralement en six à neuf mois. Philippe
Schmidt est particulièrement heureux de l’aide que peut apporter son organisation à ces femmes car leur prospérité profite à leur famille et les préserve de la prostitution.