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La fin du mariage?

© Alliance Presse
L’institution du mariage est-elle condamnée? La modernisation du Droit de la famille l’a fait craindre à certains. Des experts démêlent le vrai du faux.
Joëlle Misson-Tille

La révision du droit matrimonial et de la famille en Suisse a fait couler beaucoup d’encre, notamment suite aux propositions de la juriste Ingeborg Schwenzer, mandatée par le Département Fédéral de Justice et Police (DFJP). Pourtant, «ce débat est surchargé d’émotions dont il faut se détacher pour bien réfléchir. Il ne s’agit pas du tout d’abolir le mariage», explique Christiana Fountoulakis, docteur en droit proche du dossier. Contrairement à une présumée fin du mariage, c’est «la suppression de l’obligation du mariage civil» que propose Ingeborg Schwenzer dans son avis de droit.
Si la juriste ne cache pas son indifférence pour le mariage, qu’elle semble considérer comme inutile, supprimer cette institution ne fait toutefois pas (encore?) partie de ses propositions. Christiana Fountoulakis explique que cette disposition viserait par exemple à donner aux époux le libre choix de la forme de leur union: civile ou religieuse. Il s’agirait donc «d’étendre les effets juridiques au mariage à l’église». Pour Paul Marsh, directeur de Ressources pour la Famille, pouvoir ainsi se marier à l’Eglise tout en le devenant civilement représenterait une évolution très positive.

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