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Le jeûne, une habitude à redécouvrir

Les chrétiens évangéliques francophones continuent à pratiquer le jeûne biblique, pour des besoins spécifiques et immédiats et malgré un emploi du temps toujours plus chargé. Les Africains, à qui on n’a pas dit que si tu sautes un repas, tu meurs, le pratiquent nettement plus, avec aussi certaines dérives.
Rebecca Piaget

«Je sais que cela peut être difficile à croire, à concevoir ou plus encore à accepter, mais je vois Jésus tous les jours»: pour Sunday Adelaja, la raison d’une telle relation est à chercher dans le temps qu’il met à part pour Dieu. En effet, ce pasteur de la plus grande Église d’Europe en Ukraine prend chaque mois une semaine entière pour prier et jeûner dans un isolement complet. Le résultat de cette consécration? «Je suis parfaitement assuré dans ma relation avec le Seigneur. Dieu est mon ami!»
Si Sunday Adelaja est en mesure de se mettre au vert une semaine sur quatre, cela paraît difficilement réalisable pour de nombreux chrétiens exerçant une activité professionnelle ou impliqués différemment dans la vie active (mères de famille, etc.). Et, de fait, si on prend soi-même la peine d’interroger son entourage et ses amis, on constate que les gens qui jeûnent régulièrement font figure d’exception.
Des directions trouvées
Beaucoup plus nombreux, ceux et celles qui déclarent jeûner ou avoir jeûné à l’heure de faire un choix crucial ou face à certaines questions lancinantes. Ainsi, Valérie se souvient avoir pratiqué le jeûne entre quinze et vingt ans: «À l’adolescence, je me suis beaucoup interrogée sur mon avenir professionnel». Mais les réponses qu’a reçu la jeune fille n’ont pas été celles qu’elle attendait.
–CREDIT–
En revanche, Alain peut témoigner des bienfaits quasi immédiats qu’il a reçus quand il a jeûné peu après sa conversion, afin de savoir à quoi Dieu l’appelait. «Je me souviens avoir passé deux jours sous tente avec un ami qui était dans la même situation. Nous avons lu la Bible à haute voix et reçu des paroles avec une précision et une force extraordinaires.»
Des chemins possibles, Brian en a eu pléthore lorsqu’il a été confronté à la fermeture de l’imprimerie qui l’employait: pas moins de huit places s’offraient à lui. Au travers du jeûne et de la prière, il a reçu la conviction d’accepter l’un de ses postes à proximité de chez lui. Il y a travaillé
jusqu’à sa retraite.

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