Skip to content

Vingt ans de travaux sur le fait religieux

© Alliance Presse
Le Groupe société, religions, laïcités du CNRS fête ses vingt ans. Sa contribution à la compréhension des grands enjeux relatifs au fait religieux continue d’être capitale, nous dit Philippe Portier, son directeur.
Jérémie Cavin

Aujourd’hui, près de 220 chercheurs travaillent pour le Groupe société, religions, laïcités (GSRL) du CNRS. Un groupe qui fête ses vingt ans d’existence et dont la visibilité n’est plus à prouver. Car le GSRL, fondé par Jean Baubérot, ne fait pas «que» publier des articles, organiser des colloques ou des séminaires. «Notre recherche n’est jamais repliée sur elle-même, elle s’ouvre vers l’extérieur», rappelle Philippe Portier, directeur du GSRL depuis 2007. L’objectif est toujours double: «Faire progresser la connaissance brute, pure, et développer des recherches plus appliquées qui peuvent éclairer le débat public. Nous sommes constamment interrogés par les médias, surtout sur les sujets chauds: qu’est-ce que Daech? La visibilité de l’islam est-elle l’indication d’une radicalisation de l’islam? Au moment de la controverse sur le Mariage pour tous, que signifiait le revivalisme catholique?»
Le GSRL est aussi appelé à intervenir au niveau de la sphère publique d’Etat: certains chercheurs ont été membres des commissions Stasi et Machelon. «Les ministères de la République et la présidence font appel à nous pour éclairer plusieurs points, en particulier sur les thèmes de l’islam et de la laïcité». Philippe Portier précise cependant que le GSRL reste très libre de suivre les objets saillants selon ses désirs, en fonction des enjeux sociaux et religieux. «Nous nous efforçons de rendre compte des évolutions sociales.»

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Protégeons nos enfants!

Pour répondre aux violences auxquelles les enfants font face quotidiennement en France, les élus durcissent la loi. Un tour de vis qui n’est cependant pas une formule magique.

Publicité