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Vingt ans de chanson et de combat

Philippe Decourroux a célébré ses vingt ans de chanson. L'occasion de revenir sur le parcours atypique d'un chanteur très actif.
Jérémie Cavin

«Il faut faire quelque chose!». Si Philippe Decourroux s’est mis à chanter il y a vingt ans, c’est parce qu’il a pris conscience de la souffrance du monde et qu’il a voulu agir. Aujourd’hui, son combat n’a pas changé. Il l’a rappelé les 14 et 15 novembre à Courroux (Suisse), où il a fêté ses deux décennies de carrière.
A l’époque, Philippe Decourroux avait été effondré par le suicide d’un jeune homme de dix-sept ans, Sébastien. Celui-ci avait mis fin à ses jours parce que sa volonté de changer le monde s’était finalement heurtée au sentiment qu’il ne pouvait rien faire. «Sur la tombe de ce jeune homme, j’ai promis qu’il ne serait pas mort pour rien». Il fallait agir. Philippe Decourroux a été porté par sa foi: «Une fois chrétien, j’ai découvert une libération, une dimension extraordinaire de vie, d’amour, d’espérance et de vérité.»
Les prisonniers, les prostituées et maintenant les victimes de guerre au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo: la liste de ceux pour lesquels Philippe Decourroux chante s’est allongée. Aux mots, il a toujours joint l’action, avec une volonté tenace de sensibiliser la société et les autorités à la misère de l’humanité. Le Jurassien a visité des prisons sur trois continents, distribué de la nourriture et des produits de première nécessité, réalisé un clip sur l’esclavage sexuel, projeté au siège de l’Unesco. Il vient de sortir un film, Kivu, entre ciel et enfer, qui présente l’engagement du gynécologue Denis Mukwege. Les bénéfices de l’événement des 14 et 15 novembre iront à l’hôpital du célèbre médecin.

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