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Une Eglise unie tournée vers l’avenir

© Alliance Presse
Après cinq ans de processus, l’Eglise réformée et l’Eglise évangélique luthérienne ont avalisé leur union par le premier synode de l’EPUdF.
Clélia Gauthier

«Aucune Eglise n’a digéré l’autre, il y a bel et bien union». Laurent Schlumberger (photo), nouveau président de l’Eglise protestante unie de France (EPUdF), a souligné les enjeux de cette nouvelle Eglise, à l’occasion de son premier synode, qui s’est tenu à Lyon du 8 au 12 mai: un seul corps pastoral, un seul synode. Le public et les médias étaient nombreux à assister à l’événement, qui a aussi rassemblé des réformés d’autres pays ainsi que des représentants catholiques et orthodoxes. Dans un plaidoyer pour la laïcité, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a salué le protestantisme, «foi pratiquée sans ostentation mais avec clarté, avec une grande tradition d’engagement social».
Cette union, d’une ampleur majeure, transforme le paysage protestant français. Selon le sociologue Jean-Paul Willaime, c’est «un événement historique, puisque deux grandes traditions issues de la Réformation du 16e siècle, calviniste et luthérienne, s’intègrent dans une seule Eglise».

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