Une deuxième chance, de grâce
Fin août, le mouvement évangélique australien est secoué par la nouvelle : un jeune pasteur et louangeur devenu célèbre pour son combat contre le cancer confesse avoir menti sur son état de santé pendant deux ans. Non seulement à son Église et à tous ceux qui l’ont entendu prêcher, mais également à ses proches. L’affaire prend une ampleur internationale. Mike Guglielmucci a interprété sur le dernier album de Hillsong son hit, Healer, qu’il dit avoir composé le jour du diagnostic de son faux cancer. D’après une déclaration lue devant des fidèles incrédules par le père du faussaire, lui aussi pasteur, cette mascarade était de la part de son fils un exutoire à une souffrance aussi inavouable que profonde : une dépendance si sévère à la pornographie qu’elle se manifestait par des symptômes physiques. Le mensonge est devenu un engrenage. Toujours selon la déclaration officielle, Mike Guglielmucci a décidé de sortir de cette double vie après un songe où le Christ lui est apparu avec cette parole : «La vérité te rendra libre.»
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