Une année faste pour la Bible
Tout au long de l’année écoulée, le Septième Art nous a gratifiés d’une série de films où les références bibliques étaient fortes.
Prenez Wall-E, le petit robot écolo débarqué sur les écrans l’été dernier, 7e au box office français annuel. La terre est dévastée par la pollution; un vaisseau intergalactique envoie une «robote» voir si elle y trouve de la vie. Comme un petit goût de Noé.
L’heure étant aux propos écologiques, on n’est pas surpris de retrouver semblable thématique dans le dernier film de Keanu Reeves, Le jour où la Terre s’arrêta. Ici, ce sont des extraterrestres qui envoient des «arches» récupérer, pour les préserver, des espèces vitales avant la destruction prévue de la Planète bleue.
Les références bibliques sont une source d’inspiration inépuisable. Avec quels résultats ?
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Références à géométrie variable
La première précision à apporter est que le degré de référence est variable. Cela peut aller d’un Prince d’Égypte tiré directement du texte biblique à des films qui véhiculent de fortes valeurs chrétiennes en passant par des productions métaphoriques comme Le Monde de Narnia (8e en 2008).
Les spectateurs s’attachent davantage et plus facilement à l’aspect moral qu’à celui biblique d’un film, observe Paul Visher, réalisateur des films chrétiens pour enfants Veggie Tales, interviewé par Religion Writer. Si, dans le Monde de Narnia, les chrétiens ont clairement reconnu le Christ derrière le lion Aslane, on peut supposer que la référence biblique ne sera pas nécessairement identifiée.
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