Un film sur le début de la carrière de Billy Graham va sortir sur les écrans américains ce mois d’octobre. L’oeuvre indépendante n’est pas un documentaire. Et elle n’a pas reçu la bénédiction du prédicateur et de l’association qui poursuit son oeuvre et veille sur son héritage. La Billy Graham Evangelistic Association (BGEA) «n’a pas été associée au film “Billy : les jeunes années”et elle ne l’approuve pas», a-t-elle fait savoir par la bouche de son président, Franklin Graham, le fils aîné du pasteur. Raison invoquée : «Le contenu néglige l’une des plus grandes passions de mon père : prêcher l’Évangile de Jésus-Christ au monde et montrer aux hommes, aux femmes et aux enfants sa puissance pour sauver.
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Le film couvre plusieurs aspects des jeunes années de la vie de mon père, mais il dépeint également des événements qui ne se sont jamais produits ou qui ont été enjolivés.»Même si le film n’a pas l’appui du principal intéressé, la production espère en faire un succès populaire et mobiliser les Églises. Il y a quatre ans, La Passion du Christ avait créé un buzz phénoménal, devenant malgré elle un outil d’évangélisation pour de nombreux chrétiens. Un créneau que les producteurs de Billy, les jeunes années souhaitent exploiter.Pour cela, ils proposent rien de moins que de sponsoriser un cinéma : si le film, qui sera projeté dans plusieurs centaines de salles, ne l’est pas dans votre ville, vous pouvez «offrir» le film au cinéma pour la somme de 3000 dollars. Une autre option est proposée : présenter le film dans votre Église lors du week-end de sortie pour la somme de 399 dollars. Un «sacré» marketing.

Natacha Horton

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Octobre 2008

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