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Un bonheur venu d’ailleurs

© Alliance Presse
Née dans un milieu défavorisé aux Philippines, Happy a bénéficié d’un parrainage qui a changé sa vie. A l’époque, qui aurait pu parier qu’elle deviendrait une chrétienne engagée, mariée à un jeune Suisse tout amoureux?
Jérémie Cavin

Happy porte vraiment bien son nom! Toujours souriante, douce et joviale, elle dégage une joie de vivre contagieuse. Ce bonheur, elle l’attribue à tout ce que Dieu a fait dans sa vie. Et il faut reconnaître que son parcours émouvant ne peut pas laisser insensible… Aux Philippines, Happy a grandi dans des conditions précaires. «Mon père était fermier, ma mère confectionnait des robes. Nous avions de gros problèmes financiers, qui ont pesé sur l’entente entre mes parents.»
Mais Happy est une battante. Elle refuse la fatalité et entend bien se donner corps et âme pour terminer ses études et décrocher un bon travail. «Ainsi je gagnerai beaucoup d’argent, je pourrai aider ma famille et nous serons heureux», pense-t-elle alors. Happy travaille dur et obtient de bonnes notes. Un comportement héroïque, selon les standards de notre monde. Mais avec du recul, Happy comprend qu’elle faisait fausse route: «Je ne comptais que sur moi-même et sur mes propres capacités». Sa conception de la vie se met à changer dès le jour où des chrétiens britanniques prennent Happy sous leur aile en lui offrant un parrainage, par le biais de Christian Compassion Ministries (CCM), une organisation basée aux Philippines.
Un parrainage salvateur
«Ils m’écrivaient souvent et me demandaient comment allaient ma lecture de la Bible et ma participation au culte. Ils m’ont encouragée à rejoindre une Eglise baptiste et le groupe de jeunes». Ses parrains achèvent donc d’éloigner Happy de la culture religieuse qu’elle avait suivie jusqu’à l’âge de douze ans.
Car aux Philippines, 80% de la population est catholique, et Happy se souvient qu’elle devait réciter des prières apprises par cœur avec sa grand-mère et se prosterner devant une statue. Mais désormais, encouragée par ses amis anglais, elle apprend à lire la Bible et à prier Dieu avec ses propres mots. Le soutien qu’elle reçoit est aussi matériel: il lui permet de soulager financièrement ses parents et ses sœurs, ainsi qu’elle l’espérait tant! Et ce n’est pas tout: Happy est acceptée dans une université chrétienne, en Travail social.

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