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Trouver la paix dans le message de Pâques

© Jesusfilm Youtube
Dans le chapitre 14 de l’Evangile de Jean, Jésus rassure ses disciples sous le coup de l’annonce de son départ prochain. Trois auteurs nous replongent dans ses adieux remplis de promesses. Dossier: Le sens de Pâques
Réal Gaudreault

«Je vous donne un commandement nouveau» (Jean 13,34)
Tous, nous connaissons cette phrase de Jésus: «Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.» Ce que nous choisissons souvent d’oublier, par contre, ce sont les circonstances dans lesquelles ces paroles ont été prononcées. Rappelons brièvement les faits.
Les disciples et Jésus sont réunis dans la chambre haute à Jérusalem. Ils s’apprêtent à prendre un repas que nous appelons désormais la Cène. Jésus commence par choquer ses compagnons en leur lavant les pieds avant de passer à table. Ce geste servile est une marque d’affection profonde, l’indication aussi que l’amour n’est pas seulement une affaire de cœur, mais aussi, et parfois surtout, de gestes!
Le repas qui suit est marqué par l’annonce de la trahison de Juda, trahison dont nous connaissons les terribles conséquences, à la fois pour le Christ, mais également pour le disciple prisonnier de sa traîtrise.
C’est dans ce contexte, où se mêlent tendresse et trahisons, que Jésus, s’adressant à ses disciples, leur donne ce fameux «commandement nouveau». Il veut, par là, insister sur le fait que l’amour n’est pas une option, un sentiment léger qui sied aux poètes, aux jeunes filles ou aux rêveurs. L’amour est une puissance dont nous peinons à mesurer la force.
Albert Einstein écrivait à sa fille, dans les derniers mois de sa vie: «Il y a une force extrêmement puissante pour laquelle, jusqu’à présent, la science n’a pas trouvé d’explication formelle. C’est une force qui inclut et régit toutes les autres et crée même chaque phénomène qui opère dans l’univers et que nous n’avons pas encore identifiée. Cette force universelle est l’amour.»
L’amour est l’essence même de la personne divine. Dieu est amour! En nous commandant d’aimer, Jésus nous invite à entrer dans la sphère du divin. Pouvons-nous affirmer que nous sommes enfants de Dieu si l’amour n’est pas la force qui régit notre vie, nos gestes et nos paroles?
L’amour divin est exigeant. Il ne se borne pas aux affections faciles et légères. Il nous confronte à des situations souvent douloureuses et difficiles. Il nous apprend à espérer, pour nous-mêmes et pour les autres. Car sans espérance, l’amour lui-même n’est-il pas vain? 

Dossier: Pâques
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