Transmission de la foi: le mythe des parents parfaits
Un jour, au Guatemala, j’ai rendu visite à un homme qui, pendant de longues années, avait peiné pour élever ses quatre enfants, tout en devant diriger une petite Eglise locale. A cette époque, mon mari et moi nous débattions pour éduquer quatre garçons et une fille. C’est donc tout naturellement que nous lui avons demandé conseil: «Maintenant, vos enfants ont grandi. Si vous regardez en arrière, auriez-vous un conseil à nous donner?». Nous avons attendu sa réponse, pleins d’espoir. Mais l’homme, tristement, s’est contenté de dire que, pour les modèles, il fallait voir ailleurs: l’un de ses enfants avait sombré dans une dépendance, un autre avait connu un mariage malheureux. Avant d’ajouter: «En lisant le journal intime de ma mère, je me suis rendu compte que je n’ai jamais vécu comme elle l’aurait voulu et comme ses prières l’espéraient. Je crois que pour elle, j’ai raté ma vie.»
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