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Tous évangéliques: vraiment?

© Alliance Presse
Chaque semaine, de nouvelles Eglises évangéliques fleurissent, dont certaines de façon indépendante des unions d’Eglises. Gaëlle Muller fait un portrait d’une de ces Eglises de la région parisienne. Découvrez sur ce site les autres articles de notre dossier consacré à l'identité évangélique.
Gaëlle Muller

Le RER m’a laissée quelque part en Seine-Saint-Denis, au milieu d’un nœud de routes où les abris bus de la banlieue parisienne indiquent les prochaines destinations. Un peu plus loin, entre la nationale et un terrain de football, une salle polyvalente posée de plain-pied dans un parking accueille chaque semaine des croyants entre 18 et 30 ans. Tous sont les membres d’une Eglise sauvage, sans nom, sans étiquette, indépendante de toute organisation. En Ile-de-France, ils seraient 50 000 croyants, en 2014, souvent issus de l’immigration, à n’appartenir à aucune Eglise officielle, selon le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) et la Fédération protestante de France (FPF). Je me sens mal à l’aise en pénétrant sur ces terres.

Dossier: Evangéliques
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