«L’évangélisation va être de plus en plus difficile», prédit le théologien et auteur à succès Timothy Keller. «Nous sommes la première culture sécularisée qui s’est construite sur le rejet du christianisme. Dire que nous détenons la vérité est devenu une hérésie.»
Le pasteur new-yorkais ne mâche pas ses mots quand il parle de la place et du rôle de l’Eglise et des chrétiens dans la société. Son allocution lors de la conférence Global City Movement, fin octobre à New York, a marqué les esprits.
Il y a également analysé la difficulté à former des disciples de Jésus-Christ: «Les idéaux de notre époque consistent à être en accord avec soi-même, à jouir de sa liberté, à être heureux et à s’affranchir de toute contrainte morale. C’est tout le contraire de ce que l’Evangile nous propose.» Et ce ne sont pas les quelques heures par mois où les enfants et les ados fréquentent les activités de l’Eglise qui vont changer grand-chose… «Nous n’avons pas trouvé le moyen de façonner nos jeunes autant que le font les réseaux sociaux», appuie-t-il encore.