L'article
Témoins aux «portes de l’enfer»
19.08.19 - Le Hellfest est l’un des cinq plus gros festivals de France, toutes musiques confondues. Depuis trois ans, des chrétiens métalleux s’y rendent pour évangéliser. Entretien avec Jean-Daniel Bonnetot (photo en médaillon), l’un des cinq fondateurs de la Metal Mission.
Qu’est-ce que le Hellfest?
Le Hellfest est le plus gros festival de musique métal en France. Il a lieu tous les ans près de Nantes et rassemble environ 60 000 personnes par jour sur trois jours. Sa particularité est qu’il est quasiment indépendant sur le plan financier. Il ne reçoit que peu de subventions comme le métal fait peur et n’est pas une priorité pour la culture en général.
Qu’y faites-vous avec Metal Mission?
C’est une action d’évangélisation que nous menons une fois dans l’année, en partenariat avec Jeunesse pour Christ et Jeunesse en Mission. Notre objectif est d’aller à la rencontre des métalleux et de leur partager l’Evangile. En missiologie, c’est un public que l’on peut, d’une certaine manière, qualifier de peuple non atteint. C’est un milieu dans lequel il n’y a pas vraiment d’évangélisation.
Qui sont les participants à la mission?
Nous avons commencé à cinq en 2017 et nous étions dix-sept en 2019. Nous sommes tous métalleux ou l’avons été. C’est une nécessité pour nous de bien connaître le milieu. Le zèle pour la mission ne suffit pas. On achète nos billets comme tout le monde. On fait de l’évangélisation une bonne partie de la journée et le soir on profite des concerts. Comme on a une approche de métalleux parmi les métalleux, on n’est pas des intrus et on n’est pas mal reçus.
En 2018, l’un des festivaliers nous a conforté dans notre façon de faire en nous disant : «Merci, vous nous avez apporté la lumière sans nous éblouir.
(...)Qu’est-ce que le Hellfest?
Le Hellfest est le plus gros festival de musique métal en France. Il a lieu tous les ans près de Nantes et rassemble environ 60 000 personnes par jour sur trois jours. Sa particularité est qu’il est quasiment indépendant sur le plan financier. Il ne reçoit que peu de subventions comme le métal fait peur et n’est pas une priorité pour la culture en général.
Qu’y faites-vous avec Metal Mission?
C’est une action d’évangélisation que nous menons une fois dans l’année, en partenariat avec Jeunesse pour Christ et Jeunesse en Mission. Notre objectif est d’aller à la rencontre des métalleux et de leur partager l’Evangile. En missiologie, c’est un public que l’on peut, d’une certaine manière, qualifier de peuple non atteint. C’est un milieu dans lequel il n’y a pas vraiment d’évangélisation.
Qui sont les participants à la mission?
Nous avons commencé à cinq en 2017 et nous étions dix-sept en 2019. Nous sommes tous métalleux ou l’avons été. C’est une nécessité pour nous de bien connaître le milieu. Le zèle pour la mission ne suffit pas. On achète nos billets comme tout le monde. On fait de l’évangélisation une bonne partie de la journée et le soir on profite des concerts. Comme on a une approche de métalleux parmi les métalleux, on n’est pas des intrus et on n’est pas mal reçus.
En 2018, l’un des festivaliers nous a conforté dans notre façon de faire en nous disant : «Merci, vous nous avez apporté la lumière sans nous éblouir.
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Illustration/Photo: © DRFacebook
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