Syrie: Esaïe l’avait annoncé
Le prophétisme est à la mode dans des milieux qui font de cette réalité divine une publicité tapageuse que l’on n’espère pas mensongère. Car le poids de la prophétie biblique est réel ; nier les messages à recevoir serait une erreur. Cependant, comme toujours, ce que Dieu veut nous dire est déjà dans la Bible et il est inutile d’inventer des oracles quand c’est de cette Bible que nous devons nous nourrir.
Ainsi, ce qui se passe en Syrie devrait alerter tout lecteur de la Bible qui se souvient que cette région est au cœur de tensions permanentes depuis Abraham et son serviteur héritier, Eliézer de Damas, avant l’arrivée d’Isaac. David a été en guerre contre la Syrie, et sa capitale est au cœur des messages d’Ezéchiel, Amos, Zacharie et Esaïe. Or, cet Esaïe annonce la destruction de Damas (chapitre 17) alors que, selon l’Unesco, cette ville, l’une des plus anciennes du monde, n’a jamais été détruite. Dès lors, la prophétie est à venir !
La chose ne se réalisera pas forcément sous nos yeux, mais restons attentifs : ce qui est écrit du dessein de Dieu ne peut que se produire. Ce qui complète l’inquiétude liée à cette alarme, c’est que toutes les nations grondent tandis que Damas est ruinée, ainsi qu’une partie d’Israël, sanctionné d’avoir «oublié le Dieu de son salut et le rocher de son refuge». En outre, les oracles d’Esaïe visent l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie, Babylone (Irak), Moab (la Jordanie), les Philistins (Palestiniens) et… Jérusalem.
«Je regarde tranquillement depuis ma demeure», dit le prophète. Et moi devant ma télévision. Mais Esaïe avertit : «Terre où retentit le cliquetis des armes, vous tous habitants du monde, écoutez la trompette qui sonne !». Les populations occidentales refusent que leurs gouvernements interviennent en Syrie. Mais que peuvent-elles face au processus divin que la plupart veut ignorer ? Esaïe ajoute : «En ce jour, l’homme regardera vers son créateur et se détournera de ses idoles.» Pour lui, il existe un chemin de Damas. Si l’actualité fait froid dans le dos, la Bible réchauffe le cœur !
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – octobre 2013
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