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Sus à nos peurs!

© Alliance Presse
Peur de souffrir, de mourir ou de vivre: que faire de la peur, cette émotion structurée autour d’images et de représen-tations mentales? Faut-il l’accepter afin de la gérer ou chercher à l’effacer ou l’éviter? La peur joue une certain rôle dans la vie spirituelle. Elle peut engourdir ou stimuler, question de dosage

Mandy éduque seule son enfant de dix ans. Sa peur grandit avec sa responsabilité de mère. «Un accident m’empêcherait de protéger mon fils. Manquer d’argent également», raisonne-t-elle. Maryse se souvient particulièrement de son angoisse quand elle a souffert d’un cancer des amygdales. «La première fois, je craignais de perdre mes dents», avoue-t-elle. «La seconde, c’était d’être abandonnée lorsque je suivais une radiothérapie». La peur répond parfois à l’instinct de préservation indispensable. Mais quand l’angoisse la supplante, elle peut paralyser. Le bât blesse au moment où la panique survient. «Quand le curseur est mal ajusté, la peur tient une place prépondérante et elle devient un moteur», analyse Gérard Bachke, pasteur d’une Assemblée de Dieu dans la région bordelaise. «Elle perturbe le discernement pour prendre de justes décisions.»

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