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Le protestantisme: de l’héritage au choix

© Alliance Presse
Observateur attentif du protestantisme, Jean-Paul Willaime, sociologue et directeur d’études à l’EPHE, s’exprime sur les défis du protestantisme

Qu’est-ce qui a changé pour le protestantisme du XXIe siècle, dans son rapport avec la société?
Ce qui paraît le plus nettement, c’est le passage d’une stratégie d’enfouissement dans le monde à une stratégie d’affirmation de soi. On le constate pour le protestantisme, mais aussi pour les autres religions.Il y a eu une phase, dans la société moderne, où le maître-mot était de rejoindre le monde, de se moderniser. Aujourd’hui, dans un contexte de sociétés sécularisées, il ne s’agit pas pour le protestantisme de reconquérir un quelconque pouvoir, mais de saisir l’occasion de réaffirmer sa spécificité, son identité et son message.Cette évolution correspond aussi à un phénomène de génération. Contrairement à leurs aînés, les jeunes pasteurs affichent plus volontiers leurs spécificités. Autre exemple, les relations oecuméniques : nous sommes passés d’un oecuménisme qui voulait dépasser les différences à un aménagement des diversités. L’oecuménisme de fusion a été dans le passé lié à la modernité triomphante.

La suite à découvrir dans la version magazine ou téléchargeable du Christianisme Aujourd’hui.

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