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Simplicité volontaire : une solution à la crise

Les Etats appellent à la consommation pour relancer la croissance. D’autres voix, moins audibles, appellent à la décroissance. Analyse
Christian Willi

face à la crise, les États prônent la relance
de la croissance. «Consommez !», disentils
en choeur avec le secteur financier.
Jacques Attali, essayiste et conseiller
de plusieurs présidents français, ne l’entend
pas de cette oreille. Dans son dernier livre La
crise, et après ? (Éd. Fayard), il s’en prend au
système qui laisse le pouvoir aux mains de ceux
par qui la crise est arrivée. Ces derniers, dit-il
entre autres, ont même
réussi à faire payer leurs
dettes à la population, aux
plus pauvres. «Il existe
deux types de crises.
Celles qui annoncent la
fin d’une civilisation et
d’autres qui préfigurent
le début d’une période
nouvelle». Aux yeux de Jacques Attali, celle
que nous traversons préfigure l’avènement
d’un monde globalisé également sur le plan
politique. Pour apporter de la justice dans une
économie globalisée, il convient d’instaurer un
gouvernement mondial : «C’est la seule solution.
C’est dans cette direction que nous allons, même
si cela prendra encore beaucoup de temps.»
–CREDIT–

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