Recevoir un appel, le privilège de tous les croyants?
Combien de fois avez-vous entendu un évangélique dire qu’il a «reçu un appel»? Mission, pastorat, politique, journalisme, aide humanitaire, accueil de l’étranger: la liste est longue. Cette notion d’appel semble très liée au mouvement évangélique et peut même, selon certains, en expliquer l’essor. Marc Gallay, pasteur au Gospel Center à Lausanne, remarque l’importance de la foi individuelle chez les évangéliques, en contraste avec la conception plus collective des réformés. Christophe Konrad, directeur de l’école Factory, ajoute: «Les évangéliques sentent qu’ils ont un rôle à jouer, que Dieu leur a donné une mission spécifique. Cela favorise le développement, le dynamisme». L’appel ressemble ainsi à une véritable mise en route, à l’impulsion qui donne du sens à l’engagement des évangéliques.
Mais comment réagir si je crois avoir reçu un appel? Ou si, au contraire, je ne me sens appelé «à rien»? Dix questions pour mieux comprendre cette notion d’appel et y répondre le cas échéant.
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