«La foi déplace des montagnes» : la foi, les valeurs et principes bibliques accompagnent des patrons d’entreprises. Lorsqu’il s’est fait baptiser, Gérard Godel, qui dirige Accor Emplois, avait reçu un texte biblique : «Si tu traverses les eaux, je serai avec toi et les fleuves ne te submergeront point» (És. 43, 2). Ce verset l’a toujours accompagné. Il ne compte plus les fois où Dieu détenait la solution à ses soucis : «Un jour, j’avais besoin de CHF 100 000.- [63 000 €] pour le lendemain. Avant d’aller me coucher, j’avais réuni 15% du montant. Pourtant, j’avais confiance en Dieu et j’ai dormi paisiblement. Deux jours plus tard, Dieu était intervenu. Il m’avait permis de réunir CHF 85 000.-». L’entrepreneur reconnaît qu’il n’a pas échappé à certaines difficultés, mais que le plus souvent, il en portait la responsabilité.
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Une véritable influence
À la tête de son entreprise d’informatique, Yves Bornick est très influencé par deux textes bibliques.
L’exhortation à «chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données par-dessus» (Mat. 6, 33) dicte ses priorités, sa relation à l’argent, l’équilibre entre le travail et le témoignage. «Ce texte m’aide à me concentrer sur ce qui a une portée éternelle par rapport aux choses provisoires de cette terre», témoigne-t-il. Autre texte de référence, la parabole des talents (Mat. 25, 14). Pour Yves Bornick, Dieu invite les chrétiens en général, mais aussi les entrepreneurs à faire fructifier les ressources personnelles et matérielles qui leur sont confiées. «Ces deux textes m’inspirent la confiance en Dieu et le sens de la responsabilité», affirme-t-il. Pour ces entrepreneurs, croire en Dieu est un avantage insoupçonnable pour assumer leurs responsabilités. Ainsi, René Jaquet, également responsable d’une entreprise, mesure les avantages concrets de sa foi : «La qualité de ma vie spirituelle et les fruits de l’Esprit qui en découlent, en particulier la patience, le calme et la confiance, la maîtrise de soi sont essentiels. L’autorité du Christ vécue pas seulement à l’Église me permet de travailler à ma cohérence. C’est un apprentissage de tous les jours.»