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Que dire aux enfants?

© Alliance Presse
Suite à des événements aussi traumatisants que les attentats de Bruxelles, il n'est pas aisé de rassurer les enfants et de leur expliquer ces faits. Mais c'est possible! Découvrez sur ce site les autres articles de notre dossier consacré à la peur.
Sandrine Roulet

Pour aider Eliott, 10 ans, à traverser la journée des attentats à Bruxelles, son beau-père Matthias lui a proposé de faire de la musique. C’est la manière que cette famille bruxelloise a trouvée pour évacuer la peur et les émotions ressenties. Mais il a aussi fallu répondre aux questions du préado: «Pourquoi les terroristes s’en prennent à Bruxelles, à des aéroports, à des métros?».Ce genre de questions, des enfants de toute la France et d’ailleurs se les sont posées après les attentats. Et tous les parents se sont demandé ce qu’il était sage de dire.
«Les médias bombardent nos enfants d’informations qu’ils ne peuvent pas toujours digérer», constate Anabelle Galvao, psychologue clinicienne et psychothérapeute. «Il est important de parler avec eux de ce qu’ils voient, entendent et de leur demander quels sont leurs pensées et ressentis face à tout ça. Parler permet de réguler». A ses yeux, il est inutile et illusoire d’essayer de couper ses enfants du monde extérieur: «Les enfants entendent d’une manière ou d’une autre parler des attentats. Pour qu’ils puissent bien comprendre les faits, ils ont besoin d’avoir les bonnes informations. Un enfant non informé imaginera toujours le pire». Elle conseille de prendre en considération l’âge de l’enfant et sa capacité de compréhension, en utilisant des mots simples, quitte à complexifier au gré des questions. «Lui expliquer les événements, c’est lui permettre de revenir dans un principe de réalité, d’intégrer des informations correctes.
Ainsi il pourra se rassurer.»

«Pourquoi des gens tuent des autres qui ne leur ont rien fait?». Certaines questions peuvent laisser les parents démunis. Anabelle Galvao estime préférable de répliquer «Je ne sais pas» plutôt que de laisser l’enfant seul face au malaise que l’adulte ressent. Une autre possibilité est de demander à l’enfant s’il a déjà réfléchi lui-même à la question. «Parfois les enfants sont surprenants et ont déjà des réponses très justes. Ils ont seulement besoin que l’adulte valide ou complète.»

Dossier: Peur

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