Quarante jours pour renouer avec Dieu
Cette année, c’est décidé, je fais Carême. Dès le 25 février, mercredi des Cendres, ce sera parti pour quarante jours (en fait, 46, car on ne compte pas les dimanches) de reprise en main de mon corps et de mon âme ; de montée vers Pâques ; de quelques privations et de plus de temps pour le recueillement et la lecture de la Bible. Je crois que le premier va être plus simple que le second.
Je sais que les Églises historiques recèlent des trésors en la matière. Au départ, le Carême était spécialement destiné aux catéchumènes qui allaient être baptisés et donc admis dans la communauté à Pâques. C’était leurs quarante jours de désert et d’épreuve. Puis la démarche s’est tournée de plus en plus vers la pénitence.
Aujourd’hui, seuls les orthodoxes le maintiennent de manière stricte et soigneusement codifiée avec leur Grand Carême qui commence une semaine plus tôt. Les catholiques l’ont assoupli. Le Carême ne fait par contre pas partie de la tradition protestante, car trop lié aux «œuvres» hypertrophiées dont les
Réformateurs ont voulu se distancier.
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