Un homme politique que j’estime avait classé un jour les chrétiens parmi les «agrégés de l’imaginaire». Sa femme réagit fermement: «Mais comment peux-tu dire cela?». Sa réponse fut immédiate: «C’est simple, j’ai pas mal de problèmes à régler dans ma ville, et je ne les vois jamais!». C’était il y a une bonne vingtaine d’années et ce fut dans ma vie comme si Dieu parlait par un Cyrus moderne pour rappeler les chrétiens à leur responsabilité.
Trop souvent enfermés dans les murs de nos Eglises, nous ressemblons parfois à des groupes d’idéalistes naïfs, installés sur des parkings, en train d’attendre qu’une navette spatiale vienne nous emmener au ciel. Pourtant, nous sommes de la même nature, sans être de la même époque, que ceux dont le livre des Actes mentionnait qu’ils avaient bouleversé le monde! Il y a sans doute au moins quatre raisons à cette situation.