Pierre Bader candidat au Conseil synodal
Pierre Bader, pasteur peut-être le plus en vue parmi ceux qui se reconnaissent dans le courant évangélique, se profile comme leur candidat… mais pas trop. Il évoque une «candidature symbolique forte» destinée à rendre le conseil synodal «plus représentatif de la palette des sensibilités» existant au sein de l’EERV. Mais s’il veut être élu, il devra trouver des soutiens hors du courant évangélique, largement minoritaire au Synode, l’organe législatif qui élit les conseillers synodaux. Car les places seront chères.
Sur les sept postes à repourvoir, trois seulement reviendront à des ecclésiastiques. L’un devrait échoir au seul diacre candidat, Guy Bezençon. Six pasteurs sont en lice pour les deux restants, dont le ticket Jean-Michel Sordet-Xavier Paillard, ténors du Synode et opposants déclarés à la direction actuelle, semble le mieux placé. Le membre à plein temps sortant du Conseil Synodal Antoine Reymond s’est représenté même s’il a peu de chances d’être réélu, de source concordante. Pierre Bader pense aussi être un outsider.
Le souhait de tous: une nouvelle législature où l’EERV, dont le statut vis-à-vis de l’Etat est maintenant clarifié, puisse se concentrer sur sa mission première et être pacifiée à l’interne après des années conflictuelles. Réponse le 27 juin à Lausanne.
Joël Reymond
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Juillet-Août 2009
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