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Nouvelle dynamique dans l’évangélisation

© Alliance Presse
Où en sommes-nous dans l’évangélisation de nos pays? En France et en Suisse, de nouvelles initiatives sont mises en place. Ce renouveau passe aussi par la mise en place de réseaux.
René Progin

Il faut mettre en commun les ressources des différentes organisations impliquées dans l’évangélisation. C’est fort de ce constat que plusieurs membres du CNEF ont mis sur pied la Communauté d’apprentissage sur l’implantation (CAi). Six sessions sont ainsi planifiées entre l’automne 2013 et l’été 2016: la quatrième a eu lieu en juin dernier. Quarante-cinq pasteurs, responsables d’organisations et implanteurs d’Eglises prennent part à la CAi. «Nous proposons plus du travail collaboratif que du contenu», explique Raphaël Anzenberger, l’un des animateurs de la CAi.
La mise en place de cette communauté va donc un cran plus loin que les formations régionales pour implanteurs, puisqu’elle les met en commun. Tout cela à la demande des unions d’Eglises: «Celles-ci souhaitaient un contenu ciblé sur des problématiques transverses aux divers types d’Eglises, comme la question du financement de l’implantation. Plus surprenant, elles voulaient être redevables les unes envers les autres dans le mouvement “Une pour 10 000”». La CAi permet donc une meilleure réflexion collaborative pour tendre à cet objectif du CNEF de parvenir, via l’implantation, à une Eglise pour 10 000 habitants.
Et ce qui a marqué les participants, c’est en effet la capacité de tous à entrer dans une attitude de collaboration et non de concurrence dans l’évangélisation et l’implantation d’Eglises. «Les participants de mouvements différents d’Eglises se réjouissent de ce qu’un autre puisse apporter quelque chose de complémentaire». Car la mise en commun de ressources s’avère très riche. «En échangeant et discutant, les participants découvrent que ce qu’on cherche existe en réalité déjà entre nous». Ainsi, des réponses concrètes sont apportées. «Nous avons par exemple voulu savoir quels sont les goulots d’étranglement dans notre objectif d’implanter 4000 Eglises». Manque d’argent, manque de personnes, manque de locaux? «Après deux jours d’échanges, nous avons compris que le problème n’est pas là. Le défi principal, partagé par toutes les formations d’Eglises, est la question du discipulat: savons-nous faire des disciples qui sauront faire de même plus loin? Ces dernières décennies, nous avons créé des paroissiens, pas des disciples», remarque Raphaël Anzenberger.

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