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Nous sommes trop gâtés

Chris Christensen, louangeur, à propos de son travail en Afrique

Nous avons reçu le feu vert pour partir en tournée en Congo RDC. Nous y passerons la deuxième moitié de juillet. Dieu nous ouvre des portes en Afrique, où nous croyons à un temps de Dieu.
L’an dernier, c’était la Côte d’Ivoire, où nous avons joué dans des stades et rencontré des dignitaires de haut rang, même la femme d’un chef d’État. À Nouvel An cette année, c’était le Togo. Nous sommes nous-mêmes surpris par l’ampleur que cela a pris. Exo y est très connu, depuis nos débuts en 1995. Les gens nous attendent. Notre DVD passe sur les chaînes nationales.
–CREDIT–
Nous disposons d’une plateforme de choix pour toucher des pays entiers. Les pays africains sont réputés pour leur désunion, les guerres tribales et fratricides. Et malheureusement, les Églises peinent à rassembler au-delà de ces frontières naturelles. Comment peut-on demander à Dieu la paix pour la nation quand il n’y a pas la paix dans l’Église, entre les différents membres du Corps du Christ ?
Mais ça commence à changer et quel privilège de participer avec Dieu aux destins des nations africaines ! Des chrétiens de toute tendance rassemblés pour louer Dieu sont des événements extraordinaires en Afrique. Cette manifestation d’unité reste le témoignage le plus puissant pour toucher le monde autour de nous.
Aussi, quand un groupe de musique permet aux différents membres du Corps du Christ d’adorer Dieu ensemble, les Africains raffolent. Les réunions qui rassemblent largement sont rares.
Je vis un retour aux sources depuis que les portes se sont ouvertes pour nous en Afrique. En effet, je suis né et j’ai grandi là-bas. En linguala, je porte le titre de «mwana mboka» – fils du pays. Et j’ai toujours su qu’un jour j’y reviendrais.
Quand tu veux partir en Afrique, tu ne sais jamais auparavant si ça va aboutir. Il y a toujours un combat spirituel féroce. Nous avons choisi de foncer comme un bulldozer pour répondre à cet appel.
En Occident, on est gâtés. Même les choses précieuses deviennent ordinaires, presque fades. Rien de tel en Afrique. La pauvreté qui y règne engendre aussi une réelle soif spirituelle et la reconnaissance qui va avec. Je suis parfois attristé de voir notre peu de soif spirituelle en Occident. Car c’est la reconnaissance qui fait descendre la bénédiction.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Juillet-Août 2008

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