L'article
Nous sommes redevables à l’école du dimanche
25.08.14 - Il y a 200 ans naissait la première école du dimanche. Un outil dans le Réveil, pour la chercheuse Anne Ruolt.
Pouvez-vous imaginer un temps où l’école du dimanche n’existait pas ? Cette institution, qui fait aujourd’hui partie des meubles, n’a été créée qu’il y a 200 ans sur sol français. Le mérite en revient au pasteur normand Laurent Cardoret.
Comme son prédécesseur en Angleterre, son idée est de développer un modèle éducatif qui articule instruction religieuse avec instruction générale. En effet, à cette époque, les Bibles sont rares et les protestants ne sont plus guère scolarisés. Comment dans ces conditions transmettre les enseignements bibliques à ses enfants ? L’école du dimanche de Laurent Cardoret réunit bientôt une soixantaine d’enfants. Même si, face à l’opposition des paroissiens libéraux, le projet est abandonné, le mouvement est lancé et se développe depuis le sud de la France, avec le soutien financier des Anglais.
Education complète
En plus d’apporter au groupe d’enfants la leçon biblique qu’ils ont préparée avec le pasteur, les moniteurs sont encouragés à leur apprendre à lire, à écrire et à compter car, dit-on, «pour progresser, chaque protestant doit pouvoir lire et comprendre la Bible par lui-même». C’est pourquoi, indique Anne Ruolt, enseignante à l’Institut biblique de Nogent, «le premier comité des Ecoles du dimanche publiait en 1827 un Alphabet des Ecoles du dimanche». On pouvait même trouver un chant intitulé Bonheur de savoir lire dans le premier recueil de cantiques des Ecoles du dimanche.
Mais scolariser les enfants un jour par semaine est insuffisant : en 1852, on évalue à 250 000 les enfants protestants à «élever».
(...)Comme son prédécesseur en Angleterre, son idée est de développer un modèle éducatif qui articule instruction religieuse avec instruction générale. En effet, à cette époque, les Bibles sont rares et les protestants ne sont plus guère scolarisés. Comment dans ces conditions transmettre les enseignements bibliques à ses enfants ? L’école du dimanche de Laurent Cardoret réunit bientôt une soixantaine d’enfants. Même si, face à l’opposition des paroissiens libéraux, le projet est abandonné, le mouvement est lancé et se développe depuis le sud de la France, avec le soutien financier des Anglais.
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En plus d’apporter au groupe d’enfants la leçon biblique qu’ils ont préparée avec le pasteur, les moniteurs sont encouragés à leur apprendre à lire, à écrire et à compter car, dit-on, «pour progresser, chaque protestant doit pouvoir lire et comprendre la Bible par lui-même». C’est pourquoi, indique Anne Ruolt, enseignante à l’Institut biblique de Nogent, «le premier comité des Ecoles du dimanche publiait en 1827 un Alphabet des Ecoles du dimanche». On pouvait même trouver un chant intitulé Bonheur de savoir lire dans le premier recueil de cantiques des Ecoles du dimanche.
Mais scolariser les enfants un jour par semaine est insuffisant : en 1852, on évalue à 250 000 les enfants protestants à «élever».
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