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«Notre regard sur l’échec doit changer»

© Alliance Presse
Les échecs ont beau être mal perçus dans notre société, ils ne doivent pas être considérés comme une catastrophe irrémédiable. Il est possible de rebondir. Entretien avec Claude Grandjean, auteur de «L’échec, premier pas vers la réussite» (éd. Farel).
Eric Denimal

Considérer l’échec comme un premier pas vers la réussite, c’est osé dans notre société! Pourquoi un livre sur le sujet?
C’est d’abord le climat général dans lequel nous vivons: échec de la politique de l’emploi, échec scolaire, échec de la lutte contre la pauvreté et les inégalités, échecs conjugaux… Nous vivons dans un défaitisme permanent sans nous poser les bonnes questions.
En second lieu, c’est la propension à considérer l’échec comme une honte, une tache indélébile qu’il faut cacher à tout prix. Par expérience, je sais que l’échec est une épreuve difficile à surmonter, mais je n’oublie pas le côté positif: celui qui a échoué est celui qui a osé entreprendre, qui a su transformer ses rêves en action, même si le résultat n’est pas celui attendu. Notre regard sur l’échec doit changer! A mon âge, je pense avoir pris un certain recul et être capable de porter un autre regard sur l’aventure de la vie, avec ses réussites et ses échecs. Je n’ai pas de recettes, ni de leçons à donner, mais un vécu dont certains peuvent s’inspirer.

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