L'article
«Nelson Mandela n’a manqué aucune étude biblique»
23.12.13 - En 1985, Michael Cassidy lançait un appel à la libération de Nelson Mandela, dans un stade rempli de 60 000 chrétiens noirs. A la tête d’African Enterprise, le pasteur blanc a aussi initié un élan de prière 24 heures sur 24 durant deux ans, avant l’élection du premier président noir. Entretien.
Le monde entier a rendu hommage au président Nelson Mandela, le 10 décembre. A vos yeux, a-t-il été le héros
éternel que le monde a vu en lui?
Oui, c’est clairement un héros d’une stature hors du commun. Je ne pense pas que l’Afrique du Sud ni aucun pays au monde connaîtra un jour un autre président de cette envergure. L’admiration qu’il a gagnée du monde entier est directement en lien avec son choix de prêcher le pardon et la réconciliation à sa sortie de prison, plutôt que la haine et la vengeance.
Emprisonné durant 27 ans sur la base de fausses accusations et pour une cause immorale, sa posture rassembleuse tient du miracle. Elle a sauvé notre pays de la guerre civile, du chaos.
Etait-il un homme de Dieu, un envoyé providentiel?
Coller une telle étiquette à une personnalité me paraît extravagant. Personne ne peut vraiment commenter sa véritable relation avec Dieu. En revanche, les valeurs qui ont marqué sa vie publique sont clairement chrétiennes. Je pense qu’elles découlent d’une relation intérieure avec son Dieu et d’une excellente connaissance des valeurs bibliques.
Il a grandi dans un milieu méthodiste. Il a même été moniteur d’école du dimanche... Ces racines religieuses l’ont-elles façonné?
Son enfance a peut-être développé sa culture biblique. Mais ce sont surtout ses longues années d’emprisonnements qui ont été déterminantes pour «le numéro de matricule 4666». Un jour, il m’a confié qu’il n’a manqué aucune étude biblique ou célébration chrétienne en prison.
Pourtant, tous ceux qui l’ont interrogé sur sa foi ont reçu la même réponse: «La foi est une affaire privée».
(...)éternel que le monde a vu en lui?
Oui, c’est clairement un héros d’une stature hors du commun. Je ne pense pas que l’Afrique du Sud ni aucun pays au monde connaîtra un jour un autre président de cette envergure. L’admiration qu’il a gagnée du monde entier est directement en lien avec son choix de prêcher le pardon et la réconciliation à sa sortie de prison, plutôt que la haine et la vengeance.
Emprisonné durant 27 ans sur la base de fausses accusations et pour une cause immorale, sa posture rassembleuse tient du miracle. Elle a sauvé notre pays de la guerre civile, du chaos.
Etait-il un homme de Dieu, un envoyé providentiel?
Coller une telle étiquette à une personnalité me paraît extravagant. Personne ne peut vraiment commenter sa véritable relation avec Dieu. En revanche, les valeurs qui ont marqué sa vie publique sont clairement chrétiennes. Je pense qu’elles découlent d’une relation intérieure avec son Dieu et d’une excellente connaissance des valeurs bibliques.
Il a grandi dans un milieu méthodiste. Il a même été moniteur d’école du dimanche... Ces racines religieuses l’ont-elles façonné?
Son enfance a peut-être développé sa culture biblique. Mais ce sont surtout ses longues années d’emprisonnements qui ont été déterminantes pour «le numéro de matricule 4666». Un jour, il m’a confié qu’il n’a manqué aucune étude biblique ou célébration chrétienne en prison.
Pourtant, tous ceux qui l’ont interrogé sur sa foi ont reçu la même réponse: «La foi est une affaire privée».
Réactions
Crédits
Illustration/Photo: © Alliance PresseFacebook
éditeur

Un site
d'Alliance Presse