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Négociateur et chrétien

Ils servent leur prochain par leur travail. Chaque mois un témoin
Sandrine Roulet

Les fidèles qui croisent Gabriel Kohou à la sortie du culte ne se doutent pas que cet Ivoirien jovial œuvre dans les hautes sphères du commerce international. Depuis cinq ans, il est le délégué de la mission permanente de Côte d’Ivoire à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Genève. Son rôle consiste à négocier avec les représentants des autres Etats membres de l’OMC la mise en place des règles du commerce multilatéral dans le cadre du Programme de Développement de Doha. En tant que conseiller commercial, il est aussi le représentant de son pays à la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le développement (CNUCED).
–CREDIT–
Jeune homme, Gabriel Kohou se destinait à la médecine vétérinaire. Après une formation post-universitaire à Paris, il a intégré le Ministère du Commerce en 1981.
Le quinquagénaire ne se rend pas à une réunion sans l’avoir auparavant confiée au Christ. Et après chacune, il rend grâce à Dieu. Gabriel Kohou commente: «Je le mets en première ligne dans toutes mes préoccupations et il m’assure la victoire. En cas d’échec, il me convainc du “pourquoi” afin de me préparer à un meilleur résultat». Prier pour son travail est impératif car «les tentations sont légion», admet-il encore.
Au cours des réceptions, Gabriel Kohou a pris l’habitude de rendre grâces avant de manger. Le geste ne passe pas inaperçu. «Mais il n’y a pas beaucoup de diplomates chrétiens à Genève et il n’est pas facile d’évangéliser dans ce milieu», explique l’Ivoirien.
A ce poste, Gabriel Kohou apprécie les contacts, les voyages mais aussi les défis. Il raconte comment Dieu l’a aidé lors de la douzième session de la CNUCED, en avril 2008: «La question des produits de base était la pierre d’achoppement. L’Afrique est tributaire de ses ressources naturelles. J’ai pu déjouer les obstacles des ennemis intérieurs et extérieurs du groupe africain. Au terme d’une discussion de huit heures, l’Accord d’Accra a été adopté. De retour à Genève, j’ai reçu un trophée lors de la Journée de l’Afrique organisée chaque année par l’Union africaine.»
sandrine roulet

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – octobre 2009

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