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Ne surestimons pas la COP 21 à Paris

La Conférence des parties sur le climat de Paris (COP 21) est déjà la 21e depuis celle de Berlin en 1995. Mais pourquoi donc la plupart des sommets internationaux accouchent-ils d’une souris?
Christian Willi

«Je n’attends pas une grande révolution de la COP 21. J’espère en revanche qu’elle suscitera une prise de conscience accrue de la crise climatique et de la responsabilité partagée». Historien de l’environnement, docteur en histoire et directeur du centre des Courmettes d’A Rocha en France, Jean-François Mouhot est bien conscient des limites d’une conférence rassemblant près de 150 Etats. L’auteur de Des esclaves énergétiques: réflexions sur le changement climatique (éd. Champ Vallon) admet que décrocher un consensus et un accord avec un si grand nombre d’Etats à table relèverait de l’exploit.
Stefan Aykut, sociologue, chercheur à l’INRA et auteur de Gouverner le monde ? 20 ans de négociations (Presses de Sciences Po), rappelle que de grands espoirs avaient été placés dans la COP Copenhague 2009. Espoirs déçus par un texte insignifiant ou presque. «Je crois que les Etats ont tiré les leçons du passé. Ils ont compris que l’approche par un traité imposé à tous ne fonctionne pas, car certains pays n’en veulent pas». Aujourd’hui, analyse-t-il, on prend conscience qu’une action à tous les niveaux (mondial, étatique, local et individuel) est nécessaire.

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