L’Eglise de jeunes ICF de Lausanne a connu la croix et la bannière pour trouver des locaux de culte. Des salles polyvalentes où tout était à refaire chaque dimanche aux aulas scolaires refusées pour cause de laïcité, les fidèles ont fini par prendre la rue et manifester, avant d’être accueillis par une autre Eglise de la ville qui cherche, elle, à acheter ses propres locaux.
Dans les grandes villes, les Eglises ethniques connaissent pareilles tracasseries, la vindicte médiatique en plus. «J’ai visité plusieurs de leurs locaux, anciens hangars ou autres, c’est vraiment la pagaille, mais ils agissent en désespoir de cause», défend Gérard Hung Chei Tui, de l’association Actes 6.