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Médecines alternatives: les Suisses vont trancher

© Alliance Presse
Le 17 mai, les Suisses voteront à la fois sur la prise en charge des médecines alternatives par l’assurance maladie et le passeport biométrique. Analyse
Natacha Horton

La médecine complémentaire, une médecine comme les autres? Le débat est ancien et le politique s’apprête à trancher. Le 17 mai, les citoyens se prononceront sur les médecines complémentaires et leur reconnaissance constitutionnelle. Il s’agit d’un contre-projet qui a remplacé l’initiative «Oui aux médecines complémentaires» de 2005. Mais les revendications centrales restent identiques.
Les défenseurs du projet demandent notamment la réintégration de cinq méthodes (homéopathie, médecine traditionnelle chinoise, phytothérapie, médecine anthroposophique et thérapie neurale) dans l’assurance de base et de manière générale, une plus grande reconnaissance de ces thérapies.
Raymond Bossy, membre des Chrétiens Au Service de la Santé, est acquis au principe d’une réglementation ou d’un cadre d’utilisation, mais pense que le projet de loi est trop flou. «Je crains qu’on signe un “chèque en blanc” pour toutes sortes de mesures qui seront ensuite prises à l’égard des médecines complémentaires. La population y regardera de moins près, puisqu’on aura voté “pour”», analyse le médecin.

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