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Mécanicien auto et chrétien

Ils servent leur prochain par leur travail. Chaque mois un témoin
Sandrine Roulet

Exécrable. Le mot n’est pas trop fort pour qualifier l’ambiance dans laquelle travaillait Jean-Pierre Wenger. Les conflits, rivalités et moqueries empoisonnaient toutes les relations du garage d’entreprise où ce père de famille est mécanicien.
Jean-Pierre a lui aussi été chahuté. Mais plutôt que de quitter son emploi, ce chrétien engagé a commencé à prier indépendamment pour chacun de ses collègues. La prière est efficace et dérangeante, comme le montre l’anecdote suivante: un jour, un collègue est entré fou furieux dans le garage en criant?: «Je ne veux plus que tu pries pour nous!». Pourtant, Jean-Pierre n’avait pas rendu public ce qu’il faisait.
–CREDIT–
Du changement
Le mécanicien s’est aussi remis en question. Il a réalisé qu’en prenant parti pour l’un ou l’autre, il participait à la médisance. «J’ai décidé de nettoyer premièrement devant ma porte!», rapporte le presque quinquagénaire.
Sa persévérance a payé. C’est comme si Dieu avait aussi opéré un grand nettoyage. Les posters de femmes qui pullulaient ont disparu. Les personnages les plus agressifs ont quitté le service et les nouveaux engagés sont sympathiques. Jean-Pierre pense aujourd’hui «que Dieu place des chrétiens à des postes où l’ambiance est épouvantable afin que la situation change». Mais ce n’est pas le paradis pour autant. Jean-Pierre doit encore supporter chaque jour une radio FM dont la musique l’exaspère. D’ailleurs, il voit là un de ses défis: «Apprendre à se maîtriser et à garder une attitude juste devant Dieu.»
Avec des collègues chrétiens, Jean-Pierre Wenger a lancé un groupe de prière pour l’entreprise qui se réunit chaque semaine.

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