Courte lune de miel pour Obama
Autorisation d’effectuer des recherches sur les cellules souches embryonnaires, subsides octroyés aux organisations favorables à l’avortement, déclarations d’intention en faveur des couples homosexuels : le président américain a reconnu qu’il ferait des mécontents parmi la population américaine et une partie de son électorat. Dès le premier jour de son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama a frappé trois coups forts dans des sujets sensibles aux États-Unis.
La tyrannie du «bilan des cent premiers jours» au pouvoir nous a habitués à voir les nouveaux élus prendre des décisions rapides. À l’inverse de dossiers comme celui de l’emploi ou de la conjoncture, où leur pouvoir est plus limité, ceux qui touchent à la morale et l’éthique sociale se prêtent à des mesures immédiates. Ce fut le cas en Espagne lors de l’avènement du gouvernement de gauche de José Luis Zapatero. C’est aujourd’hui le cas aux États-Unis, où un démocrate a succédé à un républicain.
Une part des évangéliques qui lui a apporté un soutien politique, suite à ses déclarations de foi, se sent à n’en pas douter aujourd’hui trahie.