Les participats ont rejoint la place Antonin Poncet, lieu du mémorial en hommage aux victimes de génocide et de crimes contre l’humanité. Là, les quelque quinze cents participants ont entendu les autorités de la ville rappeler le génocide et en demander la reconnaissance par la Turquie. On notait pour la première fois la présence d’un journaliste dissident turc. Le Maire de Lyon, Gérard Collomb, a même évoqué l’espoir d’un rendez-vous pour le centenaire du génocide reconnu par le gouvernement turc au pied du mont Ararat.
La cérémonie religieuse concélébrée par les représentants des trois communautés chrétiennes (apostolique, catholique et évangélique) avait précédé le défilé et les discours, marquant ainsi le caractère sacré de l’unité arménienne. Il n’est pas de réunion de famille, nous confie Boros Haladjian d’«Espoir pour l’Arménie», où ne soit évoqué le nom de tel grand-père, grand-mère, oncle, tante ou cousin tragiquement disparu.